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LE 1ER SYNDICAT (1924)

LA NAISSANCE D'UN SYNDICAT


PERIODE 1924
Les informations ont été recueillies des archives départementales des Alpes Maritimes.Pour évoquer cette période, il est important d’en connaître le contexte dans différents domaines :
  • L'ENVIRONNEMENT EN GENERAL

  • LE CANAL DU VESEOU

  • LES ACTIONS MENEES

  • L'ENVIRONNEMENT EN GENERAL

    Belvédère avait une population nettement plus importante qu’aujourd’hui, en effet, elle atteignait 1183 habitants en 1900.
    Le site géographique impose un système économique et social en relative autarcie.
    Les voies de communication étaient très limitées dans la vallée de la Vésubie, Les sentiers étaient très nombreux :
    On parle bien de chemins muletiers, la plupart était impraticable à un quelconque attelage.

    Le réseau d’eau potable a été créé en 1899 dans le village lui-même.
    A l’époque, le village représentait la civilisation.
    Dans un rapport du 08 Mai 1899 , du service des Ponts et Chaussées des Alpes Maritimes, l’ingénieur Rapporteur rappelle dans une étude du 13 Août 1896 :
    que les habitants de Belvédère se servent pour leur alimentation des eaux d’un canal à ciel ouvert dérivée de la GORDOLASQUE
    et qui reçoit tous les détritus organiques entraînés par l’arrosage des terrains supérieurs et les eaux de pluie.
    Pour remédier à cette situation, on amènerait dans le village les eaux de deux sources situées au quartier Laura,
    dont l’une, la source Giletta a été analysée et reconnue excellente
    .


    Au village de BELVEDERE, on compte des moulins à farines, des fours, les artisans étaient nombreux : forgerons, charpentiers, tisserands, menuisiers, chaisiers, cordonniers,..
    Les quartiers éloignés et isolés du village constituaient un espace sauvage.
    Les accès se faisaient sur des sentiers parfois scabreux.
    Cette période correspond à la plus grande extension des cultures avec des échanges très limités, Trocs, échanges de service, paiement en nature étaient constatés.

    Deux activités essentielles cohabitaient : celle liée à l'agriculture et celle liée à l'élevage.
    Toutes deux nécessitaient de développer les canaux d'irrigation.

    L’apport de l’eau aux différentes surfaces d’exploitation était primordial.
    La grosse difficulté était bien d’arroser de nombreuses petites surfaces de terre réparties sur les multiples coteaux de la vallée.

    Le grand atout était la présence de familles nombreuses, les enfants dès douze ans quittaient l’école pour participer aux rudes travaux agricoles ou pastoraux.
    En fait, la main d’œuvre a été la clef de succès des entretiens des canaux.
    Hélas, la première guerre mondiale, l’exode rural ont mis un terme à cette situation.
    Même, l’eau potable était , également , une denrée rare.

    Dans un extrait d’une délibération de la Commune de Belvédère des Alpes Maritimes du 13 Juillet 1929, on lit :
    « le débit en eau potable est insuffisant surtout en période d’été avec l’affluence des étrangers.
    Belvédère est un centre estival important et est appelé en raison de sa situation à beaucoup se développer. »


    LE CANAL DU VESEOU

    Il a été établi, à l’origine, dans des conditions défectueuses, creusé dans la terre sans aucun ouvrage d’art, avec des pentes exagérées.
    Son entretien a exigé pour son entretien de gros efforts en main d’œuvre.
    Mais, cette conception rudimentaire était justifiée par :
  • Des dépenses réduites lors de sa remise en eau,

  • Des travaux d’entretien assurés par une main d’œuvre très abondante jusqu’en 1914.


  • Cette approche simple d’un entretien d’un canal d’irrigation ne pouvait plus durer pour une raison très simple :
    la population des utilisateurs avec l’aide d’une main d’œuvre de 7 à 77 ans avait fortement diminué pendant la 1ère guerre mondiale.

    LES ACTIONS

    C’est pour parer à cette pénurie de main d’œuvre provoquée par cette cruelle guerre de 1914-18 que des propriétaires ont décidé de constituer une structure associative avec des règles communes bien définies.

    Si l’on voulait pérenniser l’entretien du canal, il fallait réduire les dépenses et pouvoir cultiver dans des conditions normales les terrains arrosables dominés.

    Ce sont ces propos que l’on peut retrouver dans l’Extrait de la lettre du Président ZEPHIRIN à Monsieur le Préfet des Alpes Maritimes, document datant du 01 MARS 1924 :
    Nous avons l’honneur de vous faire connaître que le canal qui date de plus de trois siècles a été beaucoup négligé durant les cinq années de la terrible guerre faute de bras.
    Monsieur Le Préfet, nous avons formé un syndicat que nous espérons être approuvés par la Préfecture, pour avoir plus de force pour faire des travaux, que nous devons faire.

    C’est ainsi que le 08 Avril 1924, un syndicat est créé sous le nom de « Le Syndicat du CANAL DU VESEOU & CONDAMINE »
    A cette époque, le projet de réfection du canal d’arrosage du VESEOU & CONDAMINE entièrement supervisé par le syndicat concerne uniquement les quartiers :
  • de COUGNAS

  • de LA COSTA

  • de La GORDOLASQUE

  • C’est le premier regroupement d’individus qui effectue les travaux dans un esprit d’équipe et selon un plan d'action donné.

    une véritable Révolution pour cette époque

    Un vrai cahier des charges était établi avec des conditions administratives à remplir et des descriptifs de travaux à réaliser.
    Auparavant, chacun utilisait des systèmes judicieux mais non pérennes, pour amener l’eau sur ses propriétés sans se préoccuper de l’approvisionnement de ses voisins.
    Ces aménagements devaient être renouvelés chaque année

    La naissance du 1er Syndicat date du 08 AOUT 1924, d'autres formes de regroupements se sont succédées ( se reporter à 1ERE A.S.L par exemple).



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